L’été sera marqué par une recrudescence d’attaques de moustiques en raison d’un printemps et d’un été pluvieux, couplés à une brusque remontée des températures. Un contexte idéal pour la reproduction des moustiques. Parmi eux, l’Aedes Albopictus, plus connu sous le nom de Moustique Tigre, représente un vrai problème de santé publique.
Outre la douleur des piqûres sur la peau, le moustique est potentiellement vecteur de plusieurs maladies tropicales entraînant fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, nausées, vomissements, éruptions cutanées…
Si la guérison survient généralement en une semaine, des complications peuvent survenir de manière très exceptionnelle, impliquant des affections plus graves pour lesquelles Il n’existe ni vaccin, ni traitement spécifique antiviral.
La seule manière d’éviter réellement ces maladies consiste donc à lutter contre https://vence.fr/biodiversite-et-patrimoine-naturel/leur vecteur c’est-à-dire l’Aedes Albopictus. Celui-ci, sous l’effet du changement climatique, a colonisé de nombreuses régions dans le monde au cours des trente dernières années, selon les experts du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat),
Depuis 2004, le moustique Tigre est présent sur la bande littorale méditerranéenne française et depuis 2010 quelques cas de ces maladies ont été signalés dans notre département.
Des outils de destruction des moustiques devenus adultes ont été testés à Vence : -En 2016, des pièges diffusant un attractif reproduisant la transpiration humaine ont été mis à disposition des habitants du quartier Vosgelade et ont démontré leur efficacité.
En 2017, la ville a permis à 80 foyers de s’équiper de ces pièges en obtenant un tarif négocié auprès des distributeurs (HBM distribution, Gamm Vert, Castorama) assorti d’une d’une petite participation communale.
En 2018, Vence renouvelle cette opération mais prévoit également de tester d’autres pièges utilisant des poissons prédateurs de larves.
DES POISSONS OFFRENT UNE MÉTHODE INNOVANTE
Il s’agit de reconstituer un petit point d’eau naturel autosuffisante grâce à la présence d’eau douce, de plantes, de petits d’escargots aquatiques, de petits poissons type guppys. Cet écosystème deviendra le piège à moustiques.
Le principe :
Les végétaux, les feuilles mortes rendent le milieu attractif pour la reproduction des moustiques. Les poissons mangent les larves de moustiques. Les escargots régulent l’autosuffisance du bassin plus facilement en se nourrissant des végétaux, une partie
de leurs œufs sont mangés par les poissons.
On peut espérer ainsi éviter le recours à des moyens de lutte plus lourds comprenant des insecticides puissants mais avec des effets sur l’environnement plus importants.
La réussite de ces actions repose également sur la vigilance de chacun.
Pour éviter que l’Aedes Albopictus ne se reproduise et ne prolifère, il convient de détruire ses œufs et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond :
Eviter et vider les eaux stagnantes
Eliminer les lieux de repos des moustiques
Protéger les habitations
Retrouvez toutes les informations sur les sites :
https://www.paca.ars.sante.fr/comment-se-proteger-des-malad…
